Qu’est-ce qu’un consultant seo ?

1. Qu’est-ce qu’un consultant SEO ?

 

Un con­sul­tant SEO est un spé­cial­iste, un expert du référence­ment naturel.

SEO est un sigle qui sig­ni­fie « search engine opti­miza­tion » (opti­mi­sa­tion pour les moteurs de recherche).
Le con­sul­tant SEO a donc pour objec­tif d’amélior­er le classe­ment d’un site web dans les résul­tats naturels des moteurs de recherche (prin­ci­pale­ment Google) sur des mots-clés per­ti­nents.

Il existe plusieurs ter­mes qui définis­sent le même méti­er. On peut dire :

  • « con­sul­tant SEO » ;
  • « référenceur » ;
  • « référenceur web » ;
  • « con­sul­tant référence­ment » ;
  • « con­sul­tant en référence­ment naturel » ;
  • « expert référence­ment » ;
  • ou même, par abus de lan­gage, « SEO » tout court (« Je suis SEO » sig­ni­fie « je suis con­sul­tant SEO »).

Les spé­cial­istes (même en France) utilisent plus fréquem­ment le terme « SEO » que le terme « référence­ment naturel », prob­a­ble­ment parce que c’est beau­coup plus court et beau­coup plus rapi­de à dire.

Avec l’apparition des out­ils d’intelligence arti­fi­cielle, le méti­er de référenceur a pro­fondé­ment évolué au cours des deux dernières années (j’y reviendrai plus loin dans cet arti­cle). Les notions de base restent les mêmes, mais les proces­sus de tra­vail ont été boul­ver­sés. Et l’unique objec­tif n’est plus unique­ment d’apparaître en top posi­tion Google, mais aus­si d’opti­miser les chances d’un site d’être cité dans les répons­es fournies par les IA.

 

Consultant référencement naturel (SEO) : quelles missions, quelles prestations ?

 

La mis­sion d’un con­sul­tant SEO est bien enten­du d’optimiser le référence­ment naturel d’un site ! Évidem­ment ! Au-delà de l’optimisation du SEO, l’objectif est d’augmenter le traf­ic web pour, in fine, aug­menter le chiffre d’affaires de l’entreprise. Bon, d’accord, ça, c’est la base.

Cette mis­sion peut pren­dre plusieurs formes :

  • Un audit SEO : il s’agit alors d’une presta­tion ponctuelle qui per­met de faire un diag­nos­tic de votre site et de vous apporter des con­seils per­son­nal­isés.
  • Et / ou un accom­pa­g­ne­ment SEO (générale­ment men­su­el) sur le moyen ou long terme.

Si on entre un peu plus dans le détail, voici quelles peu­vent être les divers­es mis­sions du con­sul­tant SEO (que ce soit dans le cadre d’un audit ou d’un accom­pa­g­ne­ment) :

    • 1 — Choix des mots-clés per­ti­nents pour votre site web.

Com­ment vos clients poten­tiels / prospects recherchent-ils vos pro­duits ou ser­vices dans Google ? Com­ment for­mu­lent-ils leurs recherch­es (quels sont les divers “mots-clés” qu’ils utilisent) ? Com­bi­en de fois, chaque mois, ces divers mots-clés poten­tiels sont-ils recher­chés dans Google ?

    • 2 — Étude SEO de vos con­cur­rents / bench­mark SEO.

Vos con­cur­rents directs sont-ils mieux référencés que vous dans Google ? Quels sont les « mots-clés » qu’ils tra­vail­lent en pri­or­ité ? Quelle est leur posi­tion Google sur les mots-clés qui vous parais­sent stratégiques ?

    • 3 —  Opti­mi­sa­tion SEO et UX des pages de votre site web.

En fonc­tion des mots-clés déter­minés à l’étape précé­dente, faut-il opti­miser des pages exis­tantes de votre site (et si oui, com­ment) ou est-il néces­saire de créer de nou­velles pages ? Quels sont les élé­ments tech­niques de votre site à opti­miser ? Com­ment faire évoluer vos con­tenus (textes, images, vidéos, out­ils…) pour opti­miser votre référence­ment ? On par­le donc ici à la fois de con­seils au niveau tech­nique (développe­ment web) et de con­seils au niveau des con­tenus de vos pages (textes, images, vidéos…).

    • 4 — Netlink­ing et opti­mi­sa­tion de votre crédi­bil­ité aux yeux de Google.

Le référence­ment d’un site dépend non seule­ment de son opti­mi­sa­tion interne (cohérence de l’arborescence, textes du site, opti­mi­sa­tion des balis­es, richesse et orig­i­nal­ité des con­tenus…), mais aus­si de sa « répu­ta­tion » aux yeux de Google. Toutes choses étant égales par ailleurs, plus Google aura con­fi­ance dans votre site, mieux vous serez référencé. Le con­sul­tant référence­ment doit donc être en mesure de met­tre en place des straté­gies pour amélior­er cet « indice de con­fi­ance » (Trust Flow) attribué par Google à votre site. Cet indice de con­fi­ance dépend des liens que d’autres sites web ont pu faire vers votre pro­pre site (plus le site web qui fait un lien vers votre page a un indice de con­fi­ance élevé, plus le lien qu’il fait vers votre page aura un impact favor­able sur votre SEO).

Cer­tains con­sul­tants SEO sont spé­cial­isés unique­ment en netlink­ing (on par­le par­fois de « netlinkeur »).

    • 5 — Opti­mi­sa­tion des taux de con­ver­sion.

Avoir un bon référence­ment et du traf­ic sur son site, c’est bien. Ven­dre ou obtenir des con­tacts com­mer­ci­aux, c’est mieux. Aujourd’hui, les con­sul­tants SEO sont de plus en plus amenés à tra­vailler sur l’optimisation des taux de con­ver­sion (% de vis­i­teurs qui se trans­for­ment en clients). Pré­cisons quand même que les taux de con­ver­sion de votre site ne dépen­dent pas de la qual­ité de votre SEO. Vous pou­vez être très bien référencé et avoir de mau­vais taux de con­ver­sion. Ces taux dépen­dent de votre mix mar­ket­ing glob­al (qual­ité de vos pro­duits / ser­vices, posi­tion­nement prix, qual­ité de votre site web, expéri­ence util­isa­teur, image de mar­que…).

    • 6 — Suivi du posi­tion­nement Google et analyse du traf­ic vis­i­teurs.

Le SEO n’est pas une sci­ence exacte. Aucun con­sul­tant SEO ne maîtrise avec cer­ti­tude l’évolution de l’algorithme Google ou l’évolution du référence­ment des sites con­cur­rents. Il est donc impos­si­ble de prévoir, à l’avance, si telle ou telle opti­mi­sa­tion va per­me­t­tre d’accrocher les top posi­tions. Il est donc indis­pens­able de suiv­re le référence­ment du site sur de nom­breux mots-clés pour savoir com­ment évolue la sit­u­a­tion suite à une série d’optimisations SEO.

Au-delà du suivi des posi­tions, l’analyse du traf­ic est indis­pens­able (être référencé pour être référencé ne sert à rien… on veut être référencé pour que des clients, des util­isa­teurs, vien­nent sur notre site inter­net).

Lien vers Audit SEO | Lien vers Accom­pa­g­ne­ment SEO

3. Quelle est la différence entre Consultant SEO et Consultant SEA ?

 

Avant d’aller plus loin, il est néces­saire, pour les non-spé­cial­istes, d’expliquer la dis­tinc­tion entre SEO et SEA. Ain­si, la dis­tinc­tion entre con­sul­tant SEO et con­sul­tant SEA sera claire.

SEO sig­ni­fie donc Search Engine Opti­miza­tion. Quand on par­le de SEO, on par­le donc des résul­tats naturels (= résul­tats « organiques ») dans les moteurs de recherche. En SEO, le site en pre­mière posi­tion Google est le site que l’algorithme du moteur de recherche con­sid­ère comme le plus per­ti­nent par rap­port à la recherche de l’internaute.

SEA sig­ni­fie Search Engine Adver­tis­ing. C’est l’autre moyen d’appa­raître dans les résul­tats Google. Il ne s’agit pas ici des résul­tats « naturels », mais des annonces payantes pro­posées par Google.

À droite, voici un exem­ple de pre­mière page Google pour les recherch­es cor­re­spon­dant au mot clé « voy­age Venise ».

Le con­sul­tant SEO s’occupe donc des résul­tats naturels (en bas de l’image). Le con­sul­tant SEA s’oc­cupe des annonces Adwords (en haut de l’im­age ci-con­tre). Ça, c’est la théorie. Dans les faits, beau­coup de con­sul­tants SEO pro­posent aus­si la mise en place de cam­pagnes Adwords et pos­sè­dent donc les deux cas­quettes SEO et SEA.

Et pour les fans des acronymes, il faut savoir que :

SEM (Search Engine Mar­ket­ing) = SEA (Search Engine Adver­tis­ing) + SEO (Search Engine Opti­miza­tion).

Et donc, si on veut dire ça en mots sim­ples (et en français)…

Le « mar­ket­ing des moteurs de recherche » inclut donc deux domaines :

  • La pub­lic­ité dans les moteurs de recherche (SEA = Search Engine Adver­tis­ing)
  • Le référence­ment naturel (SEO = Search Engine Opti­miza­tion)

4. Qu’est-ce qu’un consultant SEO « in house » ?

 

On peut dis­tinguer 3 grandes caté­gories de référenceurs :

  • Les con­sul­tants SEO indépen­dants (free­lance), tra­vail­lant à leur compte, générale­ment pour plusieurs clients.
  •  Les con­sul­tants SEO en agence. Là encore, ce type de con­sul­tant va générale­ment être amené à tra­vailler pour de nom­breux sites / clients dif­férents.
  •  Les con­sul­tants SEO « in house », c’est-à-dire salariés, tra­vail­lant en entre­prise. Dans ce cas, le / la consultant.e tra­vaille pour un seul site ou, du moins, pour le ou les sites d’une même entre­prise. La plu­part des gros sites de vente en ligne (et des « gros sites » web en général) pos­sè­dent leur pro­pre équipe de référenceurs en interne. Le référence­ment web est en effet stratégique pour leur développe­ment économique.

Con­sul­tants free­lance, en agence ou « in house » déploient les mêmes tech­niques, les mêmes approches. Mais ce n’est pas tout à fait le même méti­er. Sur cet aspect, rien de spé­ci­fique au SEO : c’est comme être développeur web, spé­cial­iste du mar­ket­ing ou coif­feur… indépen­dant ou salarié. Tout est une ques­tion de per­son­nal­ité, de car­ac­tère, d’opportunités…

5. Qu’est-ce qu’un consultant SEO black hat ?

 

Vous avez peut-être déjà enten­du par­ler de la dis­tinc­tion entre les SEO « black hat » et les SEO « white hat ».

Les « black hat » sont prêts à met­tre en œuvre des tech­niques formelle­ment inter­dites par Google (oh les méchants !), notam­ment en ce qui con­cerne le netlink­ing. Cela se traduit par la manip­u­la­tion de liens (créa­tion de nom­breux liens depuis d’autres sites, créa­tion de réseaux de sites afin de pou­voir met­tre en place des liens…).

Les référenceurs « white hat » sont cen­sés respecter les con­signes Google.

Mais la réal­ité n’est jamais totale­ment noire, ni totale­ment blanche… Les black hat ne vont utilis­er des tech­niques « bor­der­line » que si cela s’avère vrai­ment néces­saire. Et s’il s’avère néces­saire de met­tre en place des approches un peu « bor­der­line » vis-à-vis des con­signes Google, ça peut être fait de façon plutôt dis­crète et intel­li­gente.

Et les « white hat », quant à eux, ne vont générale­ment pas se priv­er de créer un bon back­link s’ils ont la pos­si­bil­ité de le faire.

Bref, on nav­igue tous entre gris clair et gris fon­cé.

6. Les 10 compétences et qualités indispensables chez un référenceur

Le con­sul­tant SEO doit maîtris­er divers domaines de com­pé­tences et dis­pos­er de quelques qual­ités qui sem­blent indis­pens­ables à la réal­i­sa­tion de ses mis­sions.

 

1. Les compétences techniques directement liées au SEO

Bien évidem­ment, la base reste la maîtrise des tech­niques SEO :

  • Com­ment choisir les mots-clés pri­or­i­taires pour le référence­ment d’un site ?
  • Quels sont les mots-clés les plus per­ti­nents (= com­ment des clients poten­tiels for­mu­lent-ils leurs requêtes dans Google) ?
  • Com­bi­en de fois, chaque mois, ces mots-clés sont-ils recher­chés ?
  • Est-il envis­age­able, en fonc­tion du con­texte con­cur­ren­tiel, de se référencer en top posi­tions Google sur ces mots-clés ?
  • Com­ment organ­is­er un site (quelle arbores­cence met­tre en place) ?
  • Quels sont les élé­ments des pages qui impactent le plus le référence­ment : com­ment rédi­ger une URL, un titre H1 ou une balise title ?
  • Quel mail­lage interne (organ­i­sa­tion des liens entre les pages du site) met­tre en place ?
  • Quels con­tenus (texte, images, vidéos…) met­tre en place dans les pages du site ?

 

2. Des compétences de base en développement web

Même s’il n’est pas for­cé­ment web­mas­ter (cha­cun son méti­er), il doit avoir une bonne con­nais­sance du code web. En effet, un site pro­pre­ment codé, des pages qui se char­gent rapi­de­ment… sont les élé­ments de base d’un bon référence­ment. Google ne référence pas les sites qui fonc­tion­nent mal, qui offrent une mau­vaise expéri­ence util­isa­teur (UX).

 

3. Une excellente maîtrise des outils d’intelligence artificielle

Depuis fin 2022, l’IA a pris une place prépondérante dans le méti­er de SEO. Créa­tion de textes, d’im­ages, d’in­fo­gra­phies, de vidéos ou de pod­casts… les out­ils IA ont révo­lu­tion­né notre façon de créer du con­tenu. Mais l’IA per­met aus­si des gains de temps lors des analy­ses ou lors de l’élab­o­ra­tion de plans de redi­rec­tion lors d’une refonte.

Une très bonne maîtrise des out­ils IA (chat­G­PT, Claude, Gem­i­ni, Per­plex­i­ty, Note­book LM, Mid­jour­ney…) est indis­pens­able à la pra­tique du méti­er.

 

4. Maîtrise des outils d’automatisation

L’IA, c’est bien. Mais aujour­d’hui (jan­vi­er 2025), pour exploiter son plein poten­tiel, il est impératif de pou­voir l’in­té­gr­er dans des flux automa­tisés. Pour cela, il me sem­ble qu’un SEO doit être en capac­ité de créer des scé­nar­ios sur des out­ils d’au­toma­ti­sa­tion NO CODE tels que Make.com (mon préféré), Zapi­er ou N8N…

 

5. Des compétences rédactionnelles

Oui, oui, des “com­pé­tences rédac­tion­nelles”… en 2025 ! Enfin, c’est mon sen­ti­ment en tous cas. Parce que l’IA, c’est bien, mais ça ne fait pas tout le boulot, en tous cas, pas encore. Et aus­si, tout sim­ple­ment, parce que, une fois de temps en temps, c’est quand même chou­ette de rédi­ger soi-même, non ? Non ? C’est moi qui suis trop vieux ou quoi… Mais enfin, jamais vous ne prenez plaisir à écrire sur un sujet qui vous intéresse ? Je suis sûr que si, au moins pour cer­tains d’en­tre vous.

C’est ma grande théorie du moment : l’IA, c’est chou­ette, c’est top, c’est la grande exal­ta­tion pour tous les geeks du monde, mais on serait quand même bien stu­pides de lui refiler toutes les tâch­es qu’on aime réalis­er. Que l’IA nous fasse gag­n­er du temps sur les trucs qui nous ennuient, bien sûr. Mais, se priv­er de faire des choses qu’on aime sous pré­texte que l’IA pour­rait le faire presque aus­si bien que nous, ça n’a AUCUN sens.

 

6. Une bonne capacité d’analyse

Google Ana­lyt­ics, Google Search Con­sole, out­ils de sug­ges­tion de mots-clés, logi­ciels de suivi du traf­ic, out­ils d’analyse des back­links… le con­sul­tant SEO est amené à utilis­er beau­coup de don­nées dif­férentes. Une bonne capac­ité d’analyse est néces­saire pour inter­préter toutes ces don­nées et savoir com­ment les utilis­er.

Là encore, on trans­fère déjà une par­tie de nos analy­ses à l’IA. Mais, une fois de plus, cela ne nous empêche pas de con­serv­er (du moins d’es­say­er) une bonne capac­ité d’analyse per­son­nelle. Autrement dit, chat­G­PT ou pas, per­son­ne ne nous oblige à devenir idiots.

 

7. Des compétences et qualités relationnelles

Comme nous le ver­rons un peu plus loin, le con­sul­tant SEO fait aujourd’hui par­tie d’un écosys­tème assez vaste. Il est con­duit à col­la­bor­er avec des pro­fils tech­niques et des pro­fils plus créat­ifs. Il doit être en mesure de s’adapter à ces divers types d’interlocuteurs.

 

8. De bonnes notions de marketing et de communication

La stratégie SEO mise en place doit être cohérente par rap­port à la stratégie mar­ket­ing et com­mu­ni­ca­tion de l’entreprise. Les mots-clés pri­or­i­taires choi­sis pour le référence­ment du site doivent refléter les « com­pé­tences dis­tinc­tives » des pro­duits ou ser­vices pro­posés. L’arborescence du site doit égale­ment être cohérente par rap­port à la struc­ture de l’offre produits/services de l’entreprise. Il est donc impor­tant qu’un référenceur pos­sède des notions dans les domaines de la com­mu­ni­ca­tion et du mar­ket­ing.

 

9. Une grande curiosité et une capacité de remise en question permanente

Le web va vite. Google aus­si.

Les tech­niques SEO évolu­ent en per­ma­nence, au gré des mis­es à jour de l’algorithme des moteurs de recherche. Un con­sul­tant SEO doit être en veille per­ma­nente et se remet­tre en cause très régulière­ment. C’est à la fois un des aspects les plus sym­pas et les plus dif­fi­ciles du méti­er. On est par­fois la tête dans le guidon, débor­dé de boulot. Il ne reste que peu de temps pour aller lire des blogs SEO, assis­ter à des con­férences, aller voir les straté­gies mis­es en place par les col­lègues… Et c’est pour­tant indis­pens­able si on ne veut pas se faire dépass­er. C’est exal­tant… et épuisant.

 

10. Adaptabilité et gestion du stress

En SEO, les algo­rithmes de Google évolu­ent con­stam­ment, et les per­for­mances peu­vent fluctuer mal­gré tous les efforts déployés. Un bon con­sul­tant SEO doit être capa­ble de rester calme face à ces défis, de réa­gir rapi­de­ment et de réadapter ses straté­gies.

 

7. Le consultant SEO : un intervenant au sein d’un vaste écosystème digital

Aujourd’hui, en 2025, un con­sul­tant SEO tra­vail­lant seul dans son coin va avoir du mal à bien référencer un site web sur des mots-clés très con­cur­rencés. Le SEO fait par­tie d’un écosys­tème plus vaste.

Le référenceur doit être en mesure de col­la­bor­er avec divers ser­vices de son entre­prise ou de l’en­tre­prise de son client :

  • Les développeurs web, bien sûr, afin de dis­pos­er d’un site pro­pre­ment codé, avec des pages rapi­des à charg­er, un site bien adap­té à l’utilisation sur mobile…

Bref, pas de bon SEO, sans bon Développeur Web.

 

  • Les spé­cial­istes du mar­ket­ing, afin de bien cern­er les « com­pé­tences dis­tinc­tives » des pro­duits ou ser­vices pro­posés sur le site web. Cela est indis­pens­able au choix de mots-clés pri­or­i­taires per­ti­nents pour référencer le site web. Il est égale­ment impor­tant de tra­vailler le SEO d’un site sur la base d’une struc­ture de gamme cohérente et bien organ­isée, ce qui aura bien enten­du un impact sur la struc­ture du site (son arbores­cence / “rubri­quage” du site) et, là encore, sur le choix des mots-clés (pri­or­i­taires ou longue traîne). Enfin, il est néces­saire de bien cern­er la cible de l’entreprise. Pas de bon SEO sans bon mar­ket­ing en amont.

Bref, pas de bon SEO, sans bon Respon­s­able Mar­ket­ing.

 

  • Les spé­cial­istes de la com­mu­ni­ca­tion, dans la mesure où la notoriété de la mar­que est (très prob­a­ble­ment) un des élé­ments pris en compte par l’algorithme Google. D’autre part, ce sont sou­vent les « respon­s­ables com­mu­ni­ca­tion » qui dévelop­pent des sup­ports ou out­ils du type pho­tos, vidéos, info­gra­phies, livres blancs… Ces élé­ments sont indis­pens­ables pour pro­pos­er un con­tenu attrac­t­if aux vis­i­teurs du site. Enfin, c’est égale­ment sou­vent le ser­vice com­mu­ni­ca­tion qui gère les rela­tions presse. Or, le « netlink­ing » (le fait d’obtenir des liens qui « pointent vers les pages d’un site web ») et les rela­tions presse sont deux domaines forte­ment liés.

Bref, pas de bon SEO, sans bon Respon­s­able de la Com­mu­ni­ca­tion.

 

  • Les Com­mu­ni­ty Man­agers, qui vont per­me­t­tre de faire con­naître le con­tenu le plus attrac­t­if de vos pages sur les réseaux soci­aux, ce qui doit per­me­t­tre (ou pas) de gag­n­er des back­links !

Bref, pas de bon con­sul­tant SEO sans bon Com­mu­ni­ty Man­ag­er.

 Bien évidem­ment, dans les petites struc­tures (TPE, arti­sans, com­merçants), il n’existe pas for­cé­ment de ser­vice mar­ket­ing ou com­mu­ni­ca­tion… C’est sou­vent le chef d’entreprise qui gère, seul, tous ces aspects. Le con­sul­tant SEO devra donc être en mesure de col­la­bor­er de façon étroite avec ce chef d’entreprise et son agence web.

 

8. Quel est le salaire d’un consultant en référencement ?

 

Quel est le salaire des consultants SEO salariés (en agence ou en entreprise) ?

Il est tou­jours déli­cat de répon­dre avec cer­ti­tude et pré­ci­sion à ce genre de ques­tion. Il existe de nom­breuses enquêtes sur ce sujet qui pro­posent des chiffres légère­ment dif­férents.

Selon une enquête menée en 2022 par BDM (BlogDuModérateur.com) en col­lab­o­ra­tion avec l’agence WAM, le salaire « médi­an » des con­sul­tants / con­sul­tantes SEO en France serait de 33 000 € / an (50 % des con­sul­tants gag­nent plus que cette somme, 50 % gag­nent moins).

Bien enten­du, le salaire varie en fonc­tion de l’expérience, des com­pé­tences, de la local­i­sa­tion géo­graphique (on gagne plus à Paris qu’en région).

Un con­sul­tant SEO débu­tant percevrait, en moyenne, un salaire de 29 000 € / an, alors qu’un con­sul­tant en fin de car­rière gag­n­erait 45 600 € / an (en moyenne).

Selon une autre source, en l’occurrence la plate­forme Glass­door, en 2021 le salaire moyen d’un con­sul­tant SEO salarié serait de 37 165 € / an. La fourchette de salaire irait de 28 000 € / an (débu­tant) à 49 000 € / an.

Enfin, d’autres sources (cab­i­nets ou spé­cial­istes du recrute­ment avec qui j’ai pu dis­cuter du sujet) évo­quent des salaires de l’ordre de 60 000 € / an pour un con­sul­tant SEO expéri­men­té, en région parisi­enne (voir l’ex­em­ple ci-dessous d’une offre d’emploi de con­sul­tant SEO en région parisi­enne, de jan­vi­er 2023, dont le salaire peut s’élever à 60 K€ / an).

9. Référenceur en 2025 : un métier d’avenir… ou pas ?

 Tous ceux qui suiv­ent ce domaine savent que, chaque année, de nom­breuses per­son­nes prédis­ent la fin de ce méti­er.

 

L’IA a‑t-elle tué le SEO ?

 

Depuis fin 2022, les out­ils IA ont pro­fondé­ment trans­for­mé nos process de tra­vail. Analy­ses de don­nées, recom­man­da­tions tech­niques, rédac­tion de textes, créa­tion d’im­ages… les out­ils d’IA et d’au­toma­ti­sa­tion inter­vi­en­nent à toutes les étapes de nos démarch­es SEO. Ils font gag­n­er un temps fou, per­me­t­tent de créer des quan­tités gigan­tesques de con­tenu de qual­ité tout à fait cor­recte. C’est super… mais c’est vrai pour tout le monde ! Je suis ravi de pou­voir met­tre en ligne des cen­taines ou des mil­liers de pages chaque semaine… mais tout le monde fait pareil, donc cela n’apporte plus une vraie com­pé­tence dis­tinc­tive.

Donc, IA ou pas, il faut bien trou­ver des façons de se dif­férenci­er. Si on demande à l’IA com­ment se dif­férenci­er, elle vous fera la même réponse qu’à tout le monde (“Dans un monde en pleine muta­tion… vous devriez inté­gr­er des exem­ples con­crets et des témoignages clients”… vous avez la réf ?). Donc, on a peut-être encore du boulot pour quelques temps…

 Si l’IA a révo­lu­tion­né nos méth­odes de tra­vail, elle trans­forme aus­si en pro­fondeur la façon dont les util­isa­teurs effectuent leurs recherch­es. Google représente encore, en 2024, près de 90 % des recherch­es, mais les IA (search GPT, Per­plex­i­ty,…) grig­no­tent petit à petit des parts de marché aux moteurs de recherche tra­di­tion­nels.

Le boulot de SEO est-il mort pour autant ? Pas sûr, il faut bien que les IA ail­lent chercher l’in­for­ma­tion quelque part sur le web. Notre mis­sion con­siste donc aujour­d’hui à :

  • opti­miser la vis­i­bil­ité d’un site dans Google ;
  • opti­miser les chances d’être cité dans les répons­es des IA.

 

Un algorithme Google de plus en plus difficile à manipuler.

 

L’algorithme Google est de plus en plus élaboré ; il devient de plus en plus dif­fi­cile de le “manip­uler” de façon « arti­fi­cielle ». De très nom­breuses pages web sont déjà très bien opti­misées pour la plu­part des mots-clés stratégiques, dans à peu près tous les secteurs d’activité.

Pour cette rai­son, cer­tains pensent que le SEO n’a pas d’avenir, qu’il n’est plus pos­si­ble de référencer naturelle­ment un site web.

D’autres, au con­traire, esti­ment que le SEO a été, reste, et restera longtemps encore un aspect incon­tourn­able de toute stratégie web.

 

Un avenir oui, mais à condition de s’adapter en permanence.

 

Si je dois don­ner un avis per­son­nel (et donc for­cé­ment sub­jec­tif… mais pas for­cé­ment super orig­i­nal), je crois que le méti­er de con­sul­tant SEO reste un méti­er d’avenir, mais qu’il est en per­ma­nente évo­lu­tion.

Autant il y a 10 ou 15 ans, le méti­er pou­vait con­sis­ter à aller à la recherche de liens (back­links) opti­misés sur à peu près n’importe quel site (haaaa… les années 2000… on en a spam­mé, hein, des com­men­taires de blogs !). Aujourd’hui, l’approche doit être plus « pro­pre », plus pro­fes­sion­nelle (même si ça n’empêche pas de chercher des liens de qual­ité). Bref, le méti­er évolue.

En savoir plus  :

 

La fiche de l’ONISEP

 

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