Qu’est-ce qu’un consultant seo ?

Qu’est-ce qu’un consultant SEO ?

 

Un con­sul­tant SEO est un spé­cial­iste, un expert du référence­ment naturel.

SEO est un sigle qui sig­ni­fie « Search Engine Opti­miza­tion » (opti­mi­sa­tion pour les moteurs de recherche).

Le con­sul­tant SEO a donc pour objec­tif d’améliorer le classe­ment d’un site web dans les résul­tats naturels des moteurs de recherche (prin­ci­pale­ment Google) sur des mots clés per­ti­nents.

Il existe plusieurs ter­mes qui définis­sent le même méti­er. On peut dire : « con­sul­tant SEO », « référenceur », « référenceur web », « con­sul­tant référence­ment », «con­sul­tant en référence­ment naturel », « expert référence­ment », ou même, par abus de lan­gage, « SEO » tout court (« Je suis SEO », sig­ni­fie « je suis con­sul­tant SEO »).

Les spé­cial­istes (même en France) utilisent plus fréquem­ment le terme « SEO » que le terme « référence­ment naturel », prob­a­ble­ment parce que c’est beau­coup plus court, beau­coup plus rapi­de à dire.

 

Consultant référencement naturel (SEO) : quelles missions, quelles prestations ?

 

La mis­sion d’un con­sul­tant SEO est bien enten­du d’optimiser le… référence­ment naturel d’un site ! Évidem­ment ! Au-delà de l’optimisation du SEO, l’objectif est d’augmenter le traf­ic web pour, in fine, aug­menter le Chiffre d’Affaires de l’en­tre­prise. Bon, d’accord, ça, c’est la base.

Cette mis­sion peut pen­dre plusieurs formes :

  • Un audit SEO : il s’ag­it alors d’une presta­tion ponctuelle qui per­met de faire un diag­nos­tic de votre site et de vous apporter des con­seils per­son­nal­isés.
  • Et / ou un accom­pa­g­ne­ment SEO (générale­ment men­su­el) sur le moyen ou long terme.

 

Si on entre un peu plus dans le détail, voici quelles peu­vent être les divers­es mis­sions du con­sul­tant SEO (que ce soit dans le cadre d’un audit ou d’un accom­pa­g­ne­ment) :

  1. Choix des mots clés per­ti­nents pour votre site web.

Com­ment vos clients poten­tiels / prospects recherchent-ils vos pro­duits ou ser­vices dans Google ? Com­ment for­mu­lent-ils leurs recherch­es (quels sont les divers “mots clés” qu’ils utilisent ) ? Com­bi­en de fois, chaque mois, ces divers mots clés poten­tiels sont-ils recher­chés dans Google ?

 

 2. Étude SEO de vos con­cur­rents / bench­mark SEO.

Vos con­cur­rents directs sont-ils mieux référencés que vous dans Google ? Quels sont les « mots clés » qu’ils tra­vail­lent en pri­or­ité ? Quels est leur posi­tion Google sur les mots clés qui vous parais­sent stratégiques ?

 

3. Opti­mi­sa­tion SEO des pages de votre site web.

En fonc­tion des mots clés déter­minés à l’étape précé­dente, faut-il opti­miser des pages exis­tantes de votre site (et si oui, com­ment) ou est-il néces­saire de créer de nou­velles pages ? Quels sont les élé­ments tech­niques de votre site à opti­miser ?  Com­ment faire évoluer vos con­tenus (textes, images, vidéos, out­ils..) pour opti­miser votre référence­ment ? On par­le donc ici à la fois de con­seils au niveau tech­nique (développe­ment web) et de con­seil au niveau des con­tenus de vos pages (textes, images, vidéos…).

 

4. Netlink­ing et opti­mi­sa­tion de votre crédi­bil­ité aux yeux de Google

Le référence­ment d’un site dépend non seule­ment de son opti­mi­sa­tion interne (cohérence de l’ar­bores­cence, textes du site, opti­mi­sa­tion des balis­es, richesse et orig­i­nal­ité des con­tenus…) mais il dépend aus­si de sa « répu­ta­tion » aux yeux de Google. Toutes choses étant égales par ailleurs, plus Google aura con­fi­ance dans votre site, mieux vous serez référencé. Le con­sul­tant référence­ment doit donc être en mesure de met­tre en place des straté­gies pour amélior­er cette « indice de con­fi­ance » (Trust Flow) attribué par Google à votre site. Cet indice de con­fi­ance dépend des liens que d’autres sites web ont pu faire vers votre pro­pre site (plus le site web qui fait un lien vers votre page a un indice de con­fi­ance élevé, plus le lien qu’il fait vers votre page aura un impact favor­able sur votre SEO).

Cer­tains con­sul­tants SEO sont spé­cial­isés unique­ment en netlink­ing (on par­le par­fois de « netlinkeur »).

 

5. Opti­mi­sa­tion des taux de con­ver­sion.

Avoir un bon référence­ment et du traf­ic sur son site, c’est bien. Ven­dre ou obtenir des con­tacts com­mer­ci­aux, c’est mieux. Aujourd’hui, les con­sul­tants SEO sont de plus en plus amenés à tra­vailler sur l’optimisation des taux de con­ver­sion (% de vis­i­teurs qui se trans­for­ment en clients). Pré­cisons quand même que les taux de con­ver­sions de votre site ne dépen­dent pas de la qual­ité de votre SEO. Vous pou­vez être très bien référencé et avoir de mau­vais taux de con­ver­sions. Ces taux dépen­dant de votre mix mar­ket­ing glob­al (qual­ité de vos pro­duits / ser­vices, posi­tion­nement prix, qual­ité de votre site web, expéri­ence util­isa­teur, image de mar­que…)

 

6. Suivi du posi­tion­nement Google et analyse du traf­ic vis­i­teurs

Le SEO n’est pas une sci­ence exacte. Aucun con­sul­tant SEO ne maîtrise avec cer­ti­tude l’évolution de l’algorithme Google ou l’évolution du référence­ment des sites con­cur­rents. Il est donc impos­si­ble de prévoir, à l’avance, si telle ou telle opti­mi­sa­tion va per­me­t­tre d’accrocher les top posi­tions. Il est donc indis­pens­able de suiv­re le référence­ment du site sur de nom­breux mots clés pour savoir com­ment évolue la sit­u­a­tion suite à une série d’optimisations SEO.

Au-delà du suivi des posi­tions, l’analyse du traf­ic est indis­pens­able (être référencé pour être référencé ne sert à rien… on veut être référencé pour que des clients, des util­isa­teurs, vien­nent sur notre site inter­net).

 

Quelle est la différence entre Consultant SEO et Consultant SEA ?

 

Avant d’aller plus loin, il est néces­saire, pour les non spé­cial­istes, d’expliquer la dis­tinc­tion entre SEO et SEA. Ain­si la dis­tinc­tion entre con­sul­tant SEO et con­sul­tant SEA sera claire.

SEO sig­ni­fie donc Search Engine Opti­miza­tion. Quand on par­le de SEO, on par­le donc des résul­tat naturels (= résul­tats « organiques ») dans les moteurs de recherche. En SEO, le site en pre­mière posi­tion Google est le site que l’algorithme du moteur de recherche con­sid­ère comme le plus per­ti­nent par rap­port à la recherche de l’internaute.

SEA sig­ni­fie Search Engine Adver­st­ing. C’est l’autre moyen d’apparaitre dans les résul­tats Google. Il ne s’agit pas ici des résul­tats « naturels » mais des annonces payantes pro­posées par Google.

A droite, voici un exem­ple de pre­mière page Google pour les recherch­es cor­re­spon­dant au mot clé « voy­age Venise »

Le con­sul­tant SEO s’occupe donc des résul­tats naturels (en bas de l’image). Le con­sul­tant SEA s’oc­cupe des annonces Adwords (en haut de l’im­age ci-con­tre). Ça, c’est la théorie. Dans les faits, beau­coup de con­sul­tants SEO pro­posent aus­si la mise en place de cam­pagnes Adwords et pos­sè­dent donc les deux cas­quettes SEO et SEA.

Et pour les fans des acronymes, il faut savoir que :

SEM (Search Engine Mar­ket­ing) = SEA (Search Engine Adver­tis­ing) + SEO (Search Engine Opti­miza­tion).

Et donc, si on veut dire ça en mots sim­ples (et en français)…

Le « mar­ket­ing des moteurs de recherche » inclus donc deux domaines :

La pub­lic­ité dans les moteurs de recherche (SEA = Search Engine Adver­stis­ing)

Et

Le référence­ment naturel (SEO = Search Engine Opti­mi­sa­tion)

Qu’est-ce qu’un consultant SEO « in house » ?

 

On peut dis­tinguer 3 grandes caté­gories de référenceurs :

 

  •  Les con­sul­tants SEO indépen­dants (free­lance), tra­vail­lant à leur compte, générale­ment pour plusieurs clients.

 

  • Les con­sul­tants SEO en agence. Là encore, ce type de con­sul­tant va générale­ment être amen­ers à tra­vailler pour de nom­breux sites / clients dif­férents.

 

  • Les con­sul­tants SEO « in house », c’est-à-dire salariés, tra­vail­lant en entre­prise. Dans ce cas le / la  consulant.e tra­vaille pour un seul site ou du moins pour le ou les sites d’une même entre­prise. La plu­part des gros sites de vente en ligne (et des « gros sites » web en général) pos­sè­dent leur pro­pre équipe de référenceurs en interne. Le référence­ment web est en effet stratégique pour leur développe­ment économique.

Con­sul­tants free­lance, en agence ou « in house » déploient les mêmes tech­niques, les mêmes approches. Mais, ce n’est pas tout à fait le même méti­er. Sur cet aspect, rien de spé­ci­fique au SEO, c’est comme d’être développeur web, ou spé­cial­iste du mar­ket­ing ou coif­feur … indépen­dant ou salarié. Tout est une ques­tion de per­son­nal­ité, de car­ac­tère, d’opportunités…

Qu’est-ce qu’un consultant SEO black hat ?

 

Vous avez peut être déjà enten­du par­ler de la dis­tinc­tion entre les SEO « black hat » et les SEO « white hat ».

Les « black hat » sont prêts à met­tre en œuvre des tech­niques formelle­ment inter­dites par Google (oh les méchants !)  notam­ment en ce qui con­cerne le netlink­ing. Cela se traduit par la manip­u­la­tion de liens (créa­tion de nom­breux liens depuis d’autres sites, créa­tion de réseaux de sites afin de pou­voir met­tre en place de liens…).

Les référenceurs « white hat » sont cen­sés respecter les con­signes Google.

Mais la réal­ité n’est jamais totale­ment noire, ni totale­ment blanche…. Les black hat ne vont utilis­er des tech­niques « board­er line » que si cela s’avère vrai­ment néces­saires. Et s’il s’avère néces­saire de met­tre en place des approches un peu “board­er line” vis à vis des con­signes Google, ça peut être fait de façon plutôt dis­crète et intel­li­gente.

Et les « white hat », quant à eux, ne vont générale­ment pas se priv­er de créer un bon back­link s’ils ont la pos­si­bil­ité de le faire.

Bref, on nav­igue tous entre gris clair et gris fon­cé.

Les 7 compétences et qualités indispensables chez un référenceur

 

Le con­sul­tant SEO doit maitris­er divers domaines de com­pé­tences et dis­pos­er de quelques qual­ités qui sem­blent indis­pens­ables à la réal­i­sa­tion de ses mis­sions.

 

1. Les compétences techniques directement liées au SEO

Bien évidem­ment, la base reste la maîtrise des tech­niques SEO :

  • Com­ment choisir les mots clés pri­or­i­taires pour le référence­ment d’un site ?
  • Quels sont les mots clés les plus per­ti­nents (= com­ment des clients poten­tiels for­mu­lent-ils leurs requêtes dans Google) ?
  • Com­bi­en de fois, chaque mois, ces mots clés sont-ils recher­chés ?
  • Est-il envis­age­able, en fonc­tion du con­texte con­cur­ren­tiel de se référencer en top-posi­tions Google sur ces mots clés ?
  • Com­ment organ­is­er un site (quelle arbores­cence met­tre en place) ?
  • Quels sont les élé­ments des pages qui impactent le plus le référence­ment : com­ment rédi­ger une URL, un titre H1 ou une balise title ?
  • Quel mail­lage interne (organ­i­sa­tion des liens entre les pages du site) met­tre en place ?
  • Quels con­tenus (texte, images, vidéos…) met­tre en place dans les pages du site ?

 

2. Des compétences en développement web.

Même s’il n’est pas for­cé­ment web­mas­ter (cha­cun son méti­er), il doit avoir une bonne con­nais­sance du code web. En effet, un site pro­pre­ment codé, des pages qui se charge rapi­de­ment… sont les élé­ments de base d’un bon référence­ment. Google ne référence pas les sites qui fonc­tionne mal, qui offre une mau­vaise expéri­ence util­isa­teur (UX)

 

3. Des compétences rédactionnelles.

On se référence sur des mots clés bien pré­cis. Google aime les mots. Google aime aus­si les images, les vidéos, une expéri­ence util­isa­teur sat­is­faisante et flu­ide … mais bon, encore aujourd’hui les mots ont une impor­tance pri­mor­diale pour les moteurs de recherche. Sur les gros dossiers ou dans les gross­es struc­tures, le con­sul­tant SEO tra­vaille en col­lab­o­ra­tion avec des rédac­teurs. Mais, lorsqu’on effectue une mis­sion pour une TPE – PME il est sou­vent néces­saires de rédi­ger.

 

4. Une bonne capacité d’analyse.

Google Ana­lyt­ics, Google Search Con­sole, out­il de Sug­ges­tion de mots clé, logi­ciel de suivi du traf­ic, out­il d’analyse des back­links… le con­sul­tant SEO est amené à utilis­er beau­coup de datas dif­férentes. Une bonne capac­ité d’analyse est néces­saire pour inter­préter toutes ces don­nées et savoir com­ment les utilis­er.

 

5. Des compétences et qualités relationnelles.

 Comme nous le ver­rons un peu plus loin, le con­sul­tant SEO fait aujourd’hui par­ti d’un écosys­tème assez vaste. Il est con­duit à col­la­bor­er avec de pro­fils tech­niques et des pro­fils plus créat­ifs. Il doit être en mesure de s’adapter à ces divers types d’interlocuteurs.

 

6. Des bonnes notions de marketing et de communication

La stratégie SEO mise en place doit être cohérente par rap­port à la stratégie mar­ket­ing et com­mu­ni­ca­tion de l’entreprise. Les mots clés pri­or­i­taires choi­sis pour le référence­ment du site doivent refléter les « com­pé­tences dis­tinc­tives » des pro­duits ou ser­vices pro­posés. L’arborescence du site doit égale­ment être cohérente par rap­port à la struc­ture de l’offre produits/services de l’entreprise. Il est donc impor­tant qu’un référenceur pos­sède des notions dans les domaines de la com­mu­ni­ca­tion et du mar­ket­ing.

 

7. Une grande curiosité et une capacité de remise en question permanente.

Le web va vite. Google aus­si.

Les tech­niques SEO évolu­ent en per­ma­nence, au grès des mis­es à jour de l’algorithme des moteurs de recherche. Un con­sul­tant SEO doit être en veille per­ma­nente et se remet­tre en cause très régulière­ment. C’est à la fois un des aspects les plus sym­pa set les plus dif­fi­cile du méti­er. On est par­fois la tête dans le guidon, débor­dé de boulot. Il ne reste que peu de temps pour aller lire des blogs SEO, assis­ter à des con­férences, aller voir les stratégie mis­es en place par les col­lègues… Et c’est pour­tant indis­pens­able si on ne veut pas se faire dépass­er. C’est exal­tant… et épuisant

Le consultant SEO : un intervenant au sein d’un vaste écosystème digital

 

Aujourd’hui, en 2023, un con­sul­tant SEO tra­vail­lant seul dans son coin, va avoir du mal à bien référencer un site web sur des mots clés très con­cur­rencés. Le SEO fait par­tie d’un écosys­tème plus vaste.

Le référenceur doit être en mesure de col­la­bor­er avec divers ser­vices de son entre­prise ou de l’en­tre­prise de son client :

  • Les développeurs web bien sûr, afin de dis­pos­er d’un site pro­pre­ment codé, avec des pages rapi­des à charg­er, un site bien adap­té à l’utilisation sur mobile…

 Bref, pas de bon SEO, sans bon Développeur Web.

 

  • Les spé­cial­istes du mar­ket­ing afin de bien cern­er les « com­pé­tences dis­tinc­tives » des pro­duits ou ser­vices pro­posés sur le site web. Cela est indis­pens­able au choix de mots clés pri­or­i­taires per­ti­nents pour référencer le site web. Il est égale­ment impor­tant de tra­vailler le SEO d’un site sur la base d’une struc­ture de gamme cohérente et bien organ­isée, ce qui aura bien enten­du un impact sur la struc­ture du site (son arbores­cence / “rubri­quage” du site) et, là encore, sur le choix des mots clés (pri­or­i­taires ou longue traîne). Enfin, il est néces­saire de bien cern­er la cible de l’entreprise. Pas de bon SEO sans bon mar­ket­ing en amont.

 Bref, pas de bon SEO, sans bon Respon­s­able Mar­ket­ing.

 

  • Les spé­cial­istes de com­mu­ni­ca­tion, dans la mesure ou la notoriété de la mar­que est (très prob­a­ble­ment) un des élé­ments pris en compte par l’algorithme Google. D’autres part, ce sont sou­vent les « respon­s­ables com­mu­ni­ca­tion » qui dévelop­pent des sup­ports ou out­ils du type pho­tos, vidéos, info­gra­phie, libres blancs… Ces élé­ments sont indis­pens­ables pour pro­pos­er un con­tenu attrac­t­if aux vis­i­teurs du site. Enfin, c’est égale­ment sou­vent le ser­vice com­mu­ni­ca­tion qui gère les rela­tions presse. Or, le « netlink­ing » (le fait d’obtenir des liens qui « pointent vers les pages d’un site web) et les rela­tions presse sont deux domaines forte­ment liés.

 Bref, pas de bon SEO, sans bon Respon­s­able de la Com­mu­ni­ca­tion.

 

  • Les Com­mu­ni­ty Man­agers qui vont per­me­t­tre de faire con­naitre le con­tenu le plus attrac­t­if de vos pages sur les réseaux soci­aux, ce qui doit per­me­t­tre (ou pas) de gag­n­er des back­links !

 Bref, pas de bon con­sul­tant SEO sans bon Com­mu­ni­ty Man­ag­er.

 

Bien évidem­ment dans les petites struc­tures (TPE, arti­sans, com­merçants), il n’existe pas for­cé­ment de ser­vice mar­ket­ing ou com­mu­ni­ca­tion… C’est sou­vent le chef d’entreprise qui gère, seul, tous ces aspects. Le con­sul­tant SEO devra donc être en mesure de col­la­bor­er de façon étroite avec ce chef d’entreprise et son agence web.

 

Quel est le salaire d’un consultant en référencement ?

 

Quel est le salaire des consultants SEO salariés (en agence ou en entreprise) ?

 

Il est tou­jours déli­cat de répon­dre avec cer­ti­tude et pré­ci­sion à ce genre de ques­tion. Il existe de nom­breuses enquêtes sur ce sujet qui pro­posent des chiffres légère­ment dif­férents.

Selon une enquête menée en 2022 par BDM (BlogDuModérateur.com) en col­lab­o­ra­tion avec l’agence WAM, le salaire « médi­an » des con­sul­tants / con­sul­tantes SEO en France serait de 33 000 € / an (50 % des con­sul­tant gag­nent plus que cette somme, 50 % gag­nent moins).

Bien enten­du, le salaire varie en fonc­tion de l’expérience, des com­pé­tences, de la loca­tion géo­gra­phie (on gagne plus à Paris qu’en région).

Un con­sul­tant SEO débu­tant percevrait, en moyenne, un salaire de 29 000 € / an alors qu’un con­sul­tant en fin de car­rière gag­n­erait 45 600 € / an (en moyenne).

Selon une autre source, en l’occurrence la plate­forme Glass­door, en 2021 le salaire moyen d’un con­sul­tant SEO salarié serait de 37 165 €. / an. La fourchette de salaire irait de 28 000 € / an (débu­tant) à 49 000 € / an.

Enfin, d’autres sources (cab­i­nets ou spé­cial­istes du recrute­ment avec qui j’ai pu dis­cut­ter du sujet) évo­quent des salaires de l’ordre de 60 000 € / an pour un con­sul­tant SEO expéri­men­té, en région parisi­enne (voir l’ex­em­ple ci-dessous d’une d’of­fre d’emploi de con­sul­tant SEO en région parisi­enne, de jan­vi­er 2023, dont le salaire peut s’élever à 60 K€ / an).

Référenceur en 2023 : un métier d’avenir… ou pas ?

 

Tous ceux qui suiv­ent ce domaine savent que, chaque année, de nom­breuses per­son­nes prédis­ent la fin de ce méti­er.

 

Un algorithme Google de plus en plus difficile à manipuler.

L’algorithme Google est de plus en plus élaboré, il devient de plus en plus dif­fi­cile de le “manip­uler” de façon « arti­fi­cielle ». De très nom­breuses pages web sont déjà très bien opti­misées pour la plu­part des mots clés stratégiques, dans à peu près tous les secteurs d’activité.

Pour cette rai­son, cer­tains pensent que le SEO n’a pas d’avenir, qu’il n’est plus pos­si­ble de référencer naturelle­ment un site web.

D’autre, au con­traire, esti­ment que le SEO a été, reste, et restera longtemps encore un aspect incon­tourn­able de toute stratégie web.

 

Un avenir oui, mais à condition de s’adapter en permanence.

Si je dois don­ner un avis per­son­nel (et donc for­cé­ment sub­jec­tif… mais pas for­cé­ment super orig­i­nal), je crois que le méti­er de con­sul­tant SEO reste un méti­er d’avenir mais qu’il est en per­ma­nente évo­lu­tion.

Autant il y a 10 ou 15 ans, le méti­er pou­vait con­sis­ter à aller à la recherche de liens (back­links) opti­misés sur à peu près n’importe quel site (haaaa… les années 2000… on en a spam­mé, hein, des com­men­taires de blogs !). Aujourd’hui, l’approche doit être plus « pro­pre », plus pro­fes­sion­nelle (même si ça n’empêche pas de chercher des liens de qual­ité). Bref, le méti­er évolue.

En savoir plus  :

 

La fiche de l’ONISEP

 

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