Les participants au SEO Campus 2019 ont eu la possibilité de poser plusieurs questions à Vincent Courson, le porte-parole de Google France pour les sujets de référencement naturel.
Voici les éléments qui me semblent les plus intéressants (du moins, ceux qui concernent beaucoup de mes clients).
Remarque : je ne reprends pas ici l’intégralité des questions posées (il ne s’agit là que d’un résumé des questions et des réponses données par V. Courson, vous trouverez des liens en bas de cet article).
Est-il préjudiciable de réduire de façon drastique le nombre de page d’un site web ? (la question précise concernait le passage de 800 000 à 200 000 page d’un site web) ?
La réponse de Google :
Le fait de supprimer un grand nombre de page peut avoir un impact important. Vincent Courson souligne que, dans une telle situation, il est préférable qu’une personne dédiée au SEO soit intégrée à l’équipe qui pilote de projet de refonte du site web.
NDLR : lors de la refonte d’un site, on souhaite souvent alléger le contenu, rendre le site plus facile à parcourir…. Cela se traduit souvent par la volonté de supprimer purement et simplement des pages. Même si votre site ne comporte pas des dizaines de milliers de pages, le fait de supprimer des URL peut toujours avoir des conséquences négatives. Il faut privilégier la mise en place de redirection permanentes (301) à la suppression pure et simple de vos pages. Voir les conseils SEO lors de la refonte d’un site.
Que doit-on faire si un concurrent pratique le « negative seo » et crée des backlinks de mauvaise qualité / artificiels vers notre site web ?
Vincent Courson précise que depuis la dernière mise à jour Penguin, Google ne prend plus en compte les liens abusifs / artificiels. Ces liens sont néanmoins signalés dans la Google Search Console mais ils ne sont donc plus pris en compte par Google.
NDLR : cette approche semble plutôt intelligente de la part de Google et diminue les risques de negative SEO. Cela signifie également que la création de backlinks artificiels pour votre propre site (achat de liens via des plateformes, mise en place d’u, réseau de blog…) peut vous prendre du temps et de l’argent pour rien. Tout dépend si Google a repéré – ou pas — que vos backlinks étaient artificiels. Pour le netlinking, l’idée est donc de diversifier les sources. Tenter d’obtenir des « vrais backlinks », naturellement, via un contenu de grande qualité (original, attractif… ce qui est parfois plus facile à dire qu’à faire) et, pour les liens moins naturels, éviter de mettre « tous ses œufs dans le même panier » (on utilise encore cette expression en 2019 ???), bref, varier les sources des backlinks. Pas de risque de pénalité donc… juste le risque de perdre votre temps et votre argent.
Échange de liens (liens réciproques) : comment sont-ils interprétés par Google ?
La réponse de Google :
Dans la mesure où il s’agit d’une méthode « artificielle » de création de lies, elle peut être pénalisée par Google. Mais tous les liens réciproques ne sont pas concernés, créations sont naturels.
NDLR : si votre entreprise / groupe rassemble plusieurs filiales (disposant chacun de leur site) et travaillant sur des sujets connexes, il semble assez logique d’avoir des liens entre vos divers site. Dans un tel contexte (si le lien est « logique » / qu’il apporte une info intéressant à vos visiteurs) vos liens réciproques ne seront probablement pas pénalisés par Google.
De la même façon, si plusieurs entreprises ont l’habitude de travailler ensemble (exemple : un architecte qui à l’habitude travailler avec quelques entreprises de maçonnerie, de peinture…), le fait d’avoir des liens réciproques entre ces divers sites n’engendre probablement pas de risque de pénalité de la part de Google. La question peut se résumer ainsi : les liens (même s’ils sont réciproques) ont-ils du sens pour les utilisateurs ? Si oui, Google ne vous pénalisera probablement pas. Si non, il y a un risque.
En savoir plus sur l’intervention de Google :
https://www.blogdumoderateur.com/reponses-google-questions-seo/